
L’avènement de la démocratie au Mali et l’action des jeunes ont permis un changement d’avenir. Mettant fin aux politiques méprisantes du parti unique, le gouvernement du régime démocratique pluraliste a redonné à la jeunesse de nouveaux espoirs. Les différents programmes lancés par le gouvernement, PRODES, PRODEC, PRODEJ… , la création du Conseil National des Jeunes du Mali et avec le programme l’emploi jeunes ont répondu à ces attentes. Pourtant, malgré ces considérables avancées, les jeune restent insatisfaits. L’heure n’est plus à la juxtaposition des mesures mais à la mise en musique d’un véritable projet répondant aux besoins et désires de la jeunesse ; projet qui lui redonnera confiance dans les institutions et aux hommes politiques ; projet qui lui redonnera confiance en elle et en ses perspectives d’avenir.
Nous, jeunes socialistes, considérons au regard de nos investissements, mobilisations récentes, que les jeunes ne sont pas dépolitisés. Ils expriment majoritairement leur engagement dans des actions concrètes et témoignent d’une réelle demande de politique au sens propre du terme, celui d’action pour la vie de la cité. Nous pensons que ces mobilisations gardent en mémoire les mouvements pour l’avènement de la démocratie en 1991 et les aspirations qu’elles portent ont en germe un destin politique et doivent trouver une traduction politique. C’est ainsi le rôle des partis politiques que de donner un sens au progrès, de faire en sorte que chacun puisse y accéder. Il nous appartient de proposer ce projet politique dans lequel la jeunesse se reconnaîtra. C’est à nous de proposer ce projet d’avenir, d’autonomie entre tous et partout, de nouveaux droits afin d’affirmer le développement des peuples dans la paix et contre l’exploitation.