samedi 9 février 2013

vendredi 8 février 2013

LES EFFORTS DU MALI SUITE AUX DIFERENTES REBELIONS TOUAREGUES

PACTE NATIONAL  Intégration de 2.795 « ex-combattants » : 2. 315 militaires de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Garde Nationale ; 150 policiers ; 100 douaniers ; 50 agents des Eaux et Forêts ; 180 dans les autres administrations civiles. 2- Réinsertion socio-économique des ex combattants : 2-1- Programme d’Appui à la Réinsertion socio-économique des ex-combattants du nord du Mali (PAREM) : 866 projets individuels ou collectifs d’un coût de 9.691.313 dollars US, soit 4.845.656.500 francs CFA, pour la réinsertion de 9.509 ex-combattants. Pour consolider les acquis du PAREM, le CAR/NORD a octroyé un financement supplémentaire de 4.532.000 dollars US soit 2.266.000.000 francs CFA sous forme de prêts remboursés à hauteur de 6%. 2-2- Autorité pour le Développement Intégré du Nord/ Agence de Développement du Nord (ADIN/ADN) : Ces deux structures ont été successivement créées pour coordonner le développement du Nord. Ainsi l’ADN a réalisé 3.560.724.033 FCFA, à travers les actions ci-après : - Infrastructures socio-économiques de base : 2.009.709.815 FCFA ; - Promotion de la micro finance : 794.209.963 FCFA ; - Programme de réinsertion socio-économique des jeunes : 666.344.255 FCFA ; - Organisation de douze (12) cadres de concertation des acteurs de développement pour la coordination et la mise en synergie des interventions : 90 460 000 FCFA. Quant à l’ADIN, nous n’avons pas été à mesure d’évaluer son intervention ni en termes de réalisations physiques et financières, ni en termes de gouvernance, le temps imparti n’ayant pas permis d’approcher les acteurs concernés. L’Accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la région de Kidal, signé le 4 juillet 2006 sous l’égide du Facilitateur algérien, se présente comme suit : CONCLUSION Ainsi, il ressort de l’analyse des tableaux portant sur les différents projets et programmes que : -Le montant total des fonds acquis pour les Projets/programmes du Nord-Mali de 1992 à ce jour s’élève à la somme de 1112,470 milliards sur un coût total de 1509,551 milliards soit un taux de 73,69% ; Sur ce montant acquis 778,332 milliards ont été décaissés pour des investissements réalisés ; - Les Sous secteurs de la Sécurité alimentaire et du Développement rural, du Développement des Infrastructures de Base, Eaux et Energie et du Développement de l’Accès au Services Sociaux ont bénéficié d’un montant de 604,571 milliards de FCFA sur le montant effectivement décaissé  le reste (173,761 milliards) reviennent aux sous secteurs de la Gestion Durable des Ressources Naturelles et Protection de l’Environnement, du Développement des Secteurs Industrie- Commerce- Artisanat- Tourisme et de celui de la Gestion du Développement et de la Bonne Gouvernance. De cette analyse, nous pouvons déduire que ces vingt dernières années d’importants efforts ont été faits en termes d’investissement dans les régions du Nord Mali. Toutefois ces efforts doivent être consolidés et étendus compte tenu de l’immensité de la zone.   DIALOGUE INTER MALIEN; OUI INTEGRITE DU MALI NON NEGOCIABLE LA SECURITE DU MALI NON NEGOCIABLE LA JUSTICE NON NEGOCIABLE LA LAICITE AU MALI NON NEGOCIABLE

La décentralisation le seul outil de la gestion du problème touarègue

Depuis l’indépendance du Mali (1960), la volonté de mettre en œuvre une politique de décentralisation apparaît clairement dans les textes les plus importants, notamment les différentes Constitutions du Mali. Mais la décentralisation sous la Première République (1960-68) va se heurter aux difficultés politiques que connaît le jeune État avec l’éclatement de la Fédération du Mali et la rébellion au Nord Mali. L’État socialiste se radicalise dans le sens d’une plus grande centralisation du pouvoir et il va ainsi décider, par exemple, que « toutes les terres appartiennent à l’État », dépassant de loin les prétentions de l’État colonial sur les terres agricoles des colonies. C’est plutôt l’accumulation des difficultés économiques qui va pousser les autorités de la Deuxième République (1968-91) à mettre en place une gestion très centralisée des ressources. On assiste même à une « militarisation des campagnes » entre 1970 et 1980 parce que l’armée est chargée d’assurer le monopole de l’État sur le commerce des céréales. La décentralisation incarnée par le choix d’une gestion décentralisée des taxes de développement local et régional n’a pu être appliquée : les institutions locales et régionales n’ont presque jamais reçu leur quota de ressources fiscales. De même, le contrôle de l’État sur les terres aménagées (comme l’Ofi ce du Niger) est fortement renforcé : les paysans peuvent en être expulsés à tout moment de l’année et la redevance est étendue aux champs hors casiers. La Troisième République est née d’une insurrection populaire parachevée par un coup d’État militaire le 26 mars 1991. La Conférence nationale de 1992 a décidé de l’instauration de la démocratie et opté pour une gestion décentralisée des ressources du pays. Mais des indications plus précises manquaient concernant la redéfinition des rôles des institutions existantes, la création de nouvelles institutions, la mise en place de nouveaux mécanismes de fonctionnement.

ASSARID DEPUTE TOUAREG DU MALI